Radioprotection

Publié le par Nicolas

Pour les centres de radiothérapie français, l'autorisation d'activité de soin délivrée par l'ARH (Agence Régional de l'Hospitalisation) est une condition nécessaire. Celle-ci doit être impérativement complétée par une autorisation de détention et d'utilisation de sources de rayonnements ionisants qui est délivrée par l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour une durée de dix ans maximum. Pour obtenir cette autorisation, il faut respecter plusieurs réglementations de radioprotection comme la conformité des locaux et des équipements, la protection du personnel et du public ainsi que des mesures de radioprotection pour le patient.

 

             La radioprotection pour le patient est dictée par le principe ALARA (As Low As Reasonable Achievable) qui correspond à la justification des pratiques, l'optimisation des procédures et la limitation des doses. En radiothérapie, la radioprotection des patients est dictée principalement par la justification et l'optimisation.

            La justification en radiothérapie est prise dans le cadre d'une réunion multidisciplinaire. Elle repose sur le principe d'obtenir plus d'avantages que d'inconvénients en tenant compte du rapport bénéfices/risques. La justification d'un traitement en radiothérapie, va décider s'il faut un traitement curatif (dont le but est de détruire la tumeur avec des doses optimales en limitant les effets secondaires), ou un traitement palliatif (dont le but est de freiner l'évolution de la tumeur, de soulager la fin de vie).

            L'optimisation en radiothérapie permet d'obtenir le meilleur rapport bénéfices/risques. Le rapport peut varier en fonction d’un traitement curatif ou palliatif. Les traitements curatifs doivent avoir un degré d'optimisation plus élevé que les traitements palliatifs. De plus une surveillance à long terme est imposée pour prendre en compte les effets tardifs dus au traitement.

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